Il faut mettre du rythme, museler Mohamed Salah et éviter un faux rythme des Égyptiens. C’est ce que préconise Alassane N’dour, ancien international sénégalais et finaliste de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2002. « Il faut rester concentré sur le match, sur notre objectif. Et garder notre assise défensive pour ne pas se faire prendre en contre parce que c’est une arme égyptienne », a-t-il déclaré dans un entretien exclusif à Sahutiafrica.
Pour Alassane N’dour, ce sera un match tactique, même si les Lions de la Teranga auront beaucoup plus de fraîcheur que les Pharaons. Ces derniers ont, à chaque fois, été obligés de jouer la prolongation au second tour. « On est très confiant de pouvoir gagner cette finale. On a fait un parcours exceptionnel. Maintenant, il faudra apprendre de nos erreurs. Puis jouer cette finale comme si c’était le dernier match de notre vie. C’est important parce qu’on ne joue pas une finale de Can chaque jour », a dit le finaliste de la Can 2002.
« Les joueurs doivent se dire qu’ils sont en face de l’adversaire le plus redoutable de ce tournoi parce qu’on n’a pas encore jouer une grande nation de football depuis le début. On a joué le Cap-Vert, la Guinée Équatoriale et le Burkina Faso. Malgré tout le respect que j’ai pour eux, ce n’est pas l’Égypte. Ce sont des bonnes équipes, mais pas encore des grandes nations de football. Aujourd’hui, le Sénégal joue contre une grande nation de football », a ajouté Alassane N’dour. Pour lui, « le Sénégal doit se baser sur les points faibles des Égyptiens pour l’emporter ».
Ce dimanche 6 février, l’Égypte et le Sénégal s’affronteront en finale de la Can au stade d’Olembé à Yaoundé. Si les Lions de la Teranga ont, à cœur, d’offrir au Sénégal une coupe, les Pharaons veulent reconquérir le sacre 12 ans après.
« Je pense qu’il faudra mettre beaucoup de folies dans ce matche. Puis essayer de bousculer les Égyptiens physiquement tout en garde notre assise défensive parce que l’Égypte a un jeu de contre assez redoutable avec un joueur, qui va très vite : Mohamed Salah », a conclu Alassane N’dour.
Trésor Mutombo