«Ils vous forcent à avoir des relations sexuelles avec eux et si vous refusez, ils invoqueront des raisons inutiles pour vous arrêter et vous garder en détention», a dénoncé une victime non identifiée dans une chaîne de télévision tanzanienne, vendredi 03 août. La police tanzanienne a ouvert une enquête après des allégations de viols et de harcèlement sexuel commis par des policiers dans des discothèques à Tanga, dans le nord-est de la Tanzanie.
D’après David Misime, porte-parole de la police tanzanienne, «si ces allégations sont vraies, les mesures seront prises conformément à la loi». «Personne n’est au-dessus des lois», a-t-il déclaré.
«Après avoir constaté la gravité des allégations, nous avons envoyé notre officier pour enquêter sur l’affaire et établir ce qui s’est exactement passé», a-t-il ajouté.
En août dernier, lors d’une réunion avec le commissaire de la région côtière de Tanga, plusieurs femmes ont accusé la police d’avoir commis des bavures.
Ali Maliki