Au Tchad, les étudiants ont décrété une grève illimitée à partir du jeudi 1er février pour exiger la réinscription de leurs condisciples, exclus pour mauvais comportement avant d’être réhabilité par une décision de la justice.
Jeudi soir, une dizaine d’étudiants, dont Mahamat Saleh Ahmat Ali, président de l’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet), ont été arrêtés et détenus dans un commissariat pour trouble à l’ordre public. C’était après qu’ils ont appelé à lancer ce mouvement de grève.
Ce vendredi, matin aux premières heures, la tension est montée. Les forces de l’ordre sont intervenues dans les locaux des universités de la capitale pour empêcher l’installation des barricades et éviter les casses.
Le 4 août 2023, une décision de justice a réhabilité trente-deux étudiants précédemment exclus de l’Université. Malgré cette notification, ces étudiants n’ont toujours pas été réintégrés. Pour Mahamat Saleh Ahmat Ali, ils sont écartés injustement de l’établissement. Des manifestations avaient été dès lors entreprises par les étudiants sans succès jusqu’à aboutir à cette grève sèche.
Ben Tshokuta