Dans un rapport, Amnesty international dénonce la répression des manifestants en Guinée. Selon l’ONG internationale de défense des droits humains, les forces de sécurité ont réprimé des manifestations et autres rassemblements contre la réforme de la Constitution en Guinée.
Au moins 50 personnes sont mortes en un an, indique le rapport d’Amnesty International.
«Les forces de défense et de sécurité ont eu recours aux armes à feu de manière illégale dans plusieurs villes du pays», observe Amnesty International.
Les violations des droits humains ont été enregistrées depuis mars lors des rassemblements contre les élections législatives et le référendum.
En mars dernier, certains corps de personnes décédées, n’ont pas été acceptés dans les morgues des hôpitaux, indique le rapport.
Accusées aussi de nombreux cas d’homicides contre des manifestants et d’arrestations arbitraires, les autorités ont rejeté. Albert Damantang Camara, ministre de la Sécurité publique, fait remarquer que dans quatre cas, les balles ne correspondent pas aux équipements des forces de sécurité.
La Rédaction