La Zambie compte environ 2,7 millions d’enfants engagés dans des activités de travail non rémunéré dans le pays. C’est ce qu’a rapporté le gouvernement ce lundi 21 février. Selon le ministère zambien du Travail et de la Sécurité sociale, la province de Lusaka compte le plus grand nombre d’enfants dans le travail des enfants, suivie respectivement des provinces du Centre et de la Copperbelt. Ces dernières ont des taux de travail dangereux des enfants supérieurs à la moyenne nationale de 40,9%.
« Le nombre estimé d’enfants astreints au travail est d’environ 430.000, tandis que ceux qui sont impliqués dans le travail dangereux des enfants sont d’environ 29.000, les zones rurales comptant 58,1% d’enfants astreints au travail tandis que les zones urbaines représentent 41,19% », a déclaré Brenda Tambatamba, ministre zambienne du Travail et de la Sécurité sociale.
Elle indique le gouvernement allait réviser la politique actuelle sur le travail des enfants dans le cadre de la politique nationale de l’emploi et du marché du travail. « La Zambie a mis en place un comité directeur national pour assurer la surveillance des programmes sur le travail des enfants, tandis qu’au niveau du district, des comités sur le travail des enfants ont été créés pour mettre en œuvre des programmes dans une approche multisectorielle », a-t-elle ajouté.
En 2019, la Zambie a ratifié et intégré un certain nombre de normes et conventions internationales grâce à la promulgation de la loi sur le code du travail, qui interdit les pires formes de travail des enfants dans le pays.
Ali Maliki