Dimanche 8 janvier, Cyril Ramaphosa, président sud-africain, a appelé à la fin des sanctions américaines contre le Zimbabwe. Pour lui, c’est l’une des raisons pour lesquelles les Zimbabwéens affluent en Afrique du Sud.
« L’ANC soutient les appels à la levée des sanctions punitives contre le Venezuela, l’Iran, Cuba, la Syrie, le Zimbabwe et ailleurs où de telles sanctions ont été imposées unilatéralement et de manière injustifiée, causant d’immenses souffrances et difficultés aux citoyens ordinaires de ces pays », a dit le chef d’Etat sud-africain lors d’une cérémonie du parti au pouvoir.
Il souligne l’importance de renforcer les relations sur le continent et dans le monde en général.
« Nous devons renforcer les relations de parti à parti et multipartites sur notre continent pour transformer le consensus en action concrète. L’ANC devrait intensifier son engagement avec les mouvements de libération d’Afrique australe pour s’assurer que des programmes communs sont réalisés. Constatant l’oppression et l’exploitation persistantes des peuples dans diverses parties du monde et l’affaiblissement de la paix et de la stabilité mondiales », a-t-il ajouté.
Il indique que l’ANC continue d’affirmer sa solidarité avec le peuple palestinien pour la liberté, l’indépendance, la justice et l’égalité. « L’ANC réitère l’appel au droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et nous continuerons à renforcer les liens longs et traditionnels avec le Front Polisario », a conclu M. Ramaphosa.
Depuis des années, l’Afrique du Sud est confronté à un afflux de Zimbabwéens dans le pays, dont certains documentés et d’autres illégaux. Ce qui a provoqué des tensions, car certains Sud-Africains accusent les Zimbabwéens de voler leur emploi en raison d’une main-d’œuvre bon marché.
Ali Maliki