Ce lundi 12 février, le principal parti d’opposition en Afrique du Sud a intensifié la pression sur le parti au pouvoir en demandant que le vice-président du pays, Paul Mashatile, soit le inculpé pour corruption, alors que les élections générales approchent.
Des allégations médiatiques ont mis Paul Mashatile au centre de scandales, affirmant qu’il aurait bénéficié de propriétés de luxe fournies par son gendre et d’autres en échange d’avantages dans des appels d’offres et autres transactions.
John Steenhuisen, chef de l’Alliance démocratique (DA), a remis un dossier détaillant les actes présumés répréhensibles à la police du Cap.
« Nous avons déposé une déclaration sous serment et fourni un acte d’accusation. Nous espérons que cela conduira à une enquête adéquate », a-t-il dit aux journalistes.
Paul Mashatile, qui a été nommé vice-président par le président Cyril Ramaphosa en mars 2023, n’a pas encore répondu publiquement à ces accusations.
En janvier, le DA avait déjà appelé Ramaphosa à le licencier. Cette demande survient dans un contexte où l’ANC, historiquement au pouvoir en Afrique du Sud depuis 1994, fait face à des sondages défavorables pour les élections à venir, avec des prévisions de résultats mitigés qui pourraient le contraindre à former une coalition pour maintenir sa position dominante.
Ben Tshokuta