Relancer le secteur d’investissements bouleversé par la pandémie du Coronavirus. C’était le sujet au centre des échanges à la 5e conférence annuelle du Réseau international des agences francophones de promotion des investissements (RIAFPI) à Kinshasa, capitale congolaise, du 20 au 22 juin.
D’après Christian Mwando Nsimba, ministre congolais du Plan, ces assises s’inscrivent dans le cadre des problèmes posés qui prédominent le secteur informel, la fuite des capitaux et le manque de filets de protection sociale. Il affirme que « des réformes devront être engagées pour assurer une croissance vigoureuse et durable après la crise ».
« Il est de notre devoir, en tant que pays francophones, de changer le paradigme de notre forte dépendance aux matières premières. Ce qui rend nos économies fragiles, moins résilientes et notre politique promotionnelle très limitée. Il est plus que temps que nous ayons notre marque déposée », a dit le ministre du Plan.
Pour Anthony Nkinzo Kamole, directeur général de l’agence pour la promotion d’investissements (ANAPI), la RDC souhaite voir l’espace francophone attirer plus d’investissements directs, promouvoir les investissements domestiques, créer l’interaction et la synergie entre les investisseurs des pays francophones. Il indique tout de même que « le conflit russo-ukrainien a eu des conséquences négatives aussi bien sur l’économie mondiale en général que sur l’attraction des investissements directs privés en particulier ».
M. Nkinzo, élu à la tête du RIAFPI pour un mandat de 5 ans, reste convaincu qu’à l’issue de cette 5e conférence les agences membres du réseau seront plus que « déterminées à faire face au défi de faire de l’espace francophone » un espace attractif pour les investissements directs étrangers, « où les investisseurs se sentiront en sécurité ».
Ces assises interviennent quatre ans après celles du Maroc en 2019.
François Kitoko