Ce mercredi 2 février, le Burkina Faso sera en face du Sénégal pour une place en finale. Ce derby ouest-africain, comptant pour les demi-finales de la 33e Coupe d’Afrique des nations (Can), aura lieu au stade Amadou Ahidjo à Yaoundé.
Les Sénégalais et les Burkinabè s’affrontent pour la 13e fois de l’histoire. Mais cette rencontre a une particularité. Les Étalons et les Lions de la Teranga se disputent une place en finale. Si les Sénégalais veulent retrouver la finale comme lors de la dernière édition, les Burkinabè rêvent d’aller jusqu’au bout. « Je veux aller au bout de cette compétition, en vendant chèrement notre peau », a déclaré Kamou Malo, sélectionneur du Burkina Faso.
Au lendemain de la qualification des Étalons en quarts de finale, le Burkina Faso a connu une situation politique agitée avec l’éviction du président Christian Kaboré par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo. Pendant ce temps, le pays fait face à l’impasse djihadiste. Le sélectionneur burkinabè en est conscient. Et croit que « ces évènements constituent un supplément de motivation pour son groupe », même s’ils croiseront une équipe du Sénégal, qui monte en puissance.
Kamou Malo compte en la capacité de ses hommes à résister comme ils l’ont fait face à la Tunisie malgré qu’ils aient fini le match en infériorité numérique suite à l’expulsion de Dango Ouattara. « Si nous pouvons par notre contribution sportive donner de l’espoir nous n’allons pas marchander les efforts », a dit Kamou Malo.
« On me demande déjà le trophée, nous aurons à cœur de l’offrir à notre peuple », a-t-il soufflé. Après la Tunisie, le Burkina Faso peut-il briser le rêve sénégalais de remporter la Can ?
Trésor Mutombo