Entre l’hémicycle et l’arène de combat, il y a un pas… Un seul petit pas. Non! Je viens de penser en l’écrivant, il y a deux pas. Non! Plutôt trois! Encore non! C’est quatre. Non! C’est plutôt cinq. Bref avec du recul, au finish, il n’ y a aucun pas car dans l’hémicycle ou l’arène, on se bat. C’est toujours mieux de se battre avec les idées…
Entre dans l’hémicycle ou dans l’arène de combat, tu sentiras…
Tu sentiras l’odeur de la haine, de la méfiance, de la mesquinerie, de la défiance, où les coups fusent de partout. Ce genre de combat crée des mythes, des légendes, des bombes surtout. Des bombes à retardement car où les nerfs sont tendus, l’embonpoint se volatilise peu à peu. De fois, on fait appel au physique pour casser, vilipender, détruire, nuire mais surtout abattre. Mais quand on détruit si facilement peu importe les raisons ce qu’on est sûr de vivre l’impunité. Tout ceci c’est aussi l’habitude à la gratuité !
Entre l’hémicycle et l’arène de combat, la bagarre est une réalité…
Mais on se bat pour qui? Mais surtout pourquoi ?
Christian Gombo