« Nous appelons le gouvernement centrafricain à mettre fin à toutes relations avec le personnel militaire et de sécurité privé, en particulier le groupe Wagner », a déclaré le groupe d’experts des Nations unies dans un communiqué mercredi 27 octobre. D’après ces experts onusiens, les paramilitaires russes sont accusés de « harceler et d’intimider violemment les civils ».
Ils affirment avoir reçu des informations selon lesquelles « des membres du Groupe Wagner auraient commis des viols et des violences sexuelles à l’encontre de femmes, d’hommes et de jeunes filles dans de nombreuses régions du pays », a rapporté l’AFP. Ces experts confient qu’il est « quasi impossible de dénombrer ces violences ». Les mêmes sources ajoutent que « les survivants sont terrifiés à l’idée de saisir la justice par crainte de représailles ».
« Nous sommes extrêmement préoccupés par les actes d’intimidation et les récentes informations faisant état de harcèlement violent commis par le personnel militaire et de sécurité privé à l’encontre d’individus et de communautés », indique le communiqué d’experts onusiens.
En mars dernier, les experts de l’ONU avaient alerté sur des graves violations des droits humains, y compris du groupe Wagner. Ils ont fait état des détentions arbitraires, des actes de torture et des disparitions. Mais aussi des exécutions sommaires. Mais Faustin-Archange Touadéra, président centrafricain, qui affirme n’avoir rien signé avec le groupe Warner, a confirmé l’ouverture des enquêtes sur ces allégations.
Trésor Mutombo