« La Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) prend acte du cessez-le-feu », a annoncé la Cpc, coalition rebelle dirigée par François Bozize, ancien chef de l’État centrafricain, dans un communiqué publié lundi 18 octobre. Mais la Cpc accuse les forces loyalistes de n’avoir pas respecté le cessez-le-feu décrété par Faustin-Archange Touadéra, président de la Centrafrique.
D’après la Cpc, « des informations de sources dignes de foi font état du recrutement par le pouvoir et de l’arrivée imminente de nouveaux mercenaires en provenance des provinces de la RDC, voisine ». Elle s’engage tout de même « à respecter le cessez-le-feu afin que ce conflit, qui n’a que trop duré, trouve son épilogue autour d’une table de concertation réunissant toutes les forces vives de la Nation et tous les protagonistes impliqués dans les opérations armées, dans un dialogue républicain Inclusif ».
Vendredi 15 octobre, le président Touadéra a décrété un « cessez-le-feu unilatéral immédiat » et « la fin des opérations militaires ainsi que de toute action armée sur l’ensemble du territoire centrafricain ». Une décision saluée par la communauté internationale. La RCA est en proie à des attaques de rebelles de la Cpc. Début octobre, plus d’une trentaine de personnes ont été tuées dans une attaque attribuée aux rebelles de la Cpc.
Joe Ntambwe