Au milieu de la tourmente causée par le fils d’un chef d’État congolais Sassou N’Guesso, une figure se démarque par sa résilience apparente : sa femme, Nathalie. Femme d’affaires et figure publique. Elle est le visage souriant de sa fondation caritative: « regard d’Afrique » apparaissant aux côtés des nécessiteux au Congo, même si une grande partie de son temps est passée à Dubaï, l’oasis de luxe des Émirats Arabes unis.
Dubaï, réputée pour son secret bancaire et sa fiscalité avantageuse, est devenue une base arrière pour l’argent provenant d’Afrique. C’est là qu’elle a investi massivement dans l’immobilier et d’autres entreprises, loin des regards scrutateurs des autorités fiscales françaises qui ont commencé à enquêter sur leurs biens à Paris, notamment un hôtel particulier comme l’a révélé en son temps, Africa Intelligence. Avec son fidèle soutien et homme à tout faire: Frédéric B. Il est celui qui veille au grain! L’homme par qui Nathalie passe pour faire le ménage autour d’elle, pour éviter qu’on ne l’approche.
Le train de vie luxueux de la femme du fils du chef de l’Etat à Dubaï contraste fortement avec la réalité de la vie au Congo Brazzaville et soulève des questions sur la provenance de ses fonds. Pendant ce temps, elle continue d’apparaître comme une bienfaitrice au Congo, une image qui est soigneusement cultivée alors qu’elle se prépare à un possible avenir en tant que première dame.
Elle se situe au cœur d’un réseau fiscal complexe et d’enrichissement personnel, tout en se présentant comme une philanthrope dévouée. Cette dichotomie est un affront à ceux qui luttent pour survivre au quotidien au Congo.
Le peuple congolais mérite des dirigeants qui mettent ses intérêts avant les leurs. La véritable philanthropie ne consiste pas à faire des dons pour le spectacle tout en menant une vie de luxe financée par des moyens douteux. Il est temps que la vérité sur ces pratiques soit révélée et que ceux qui commettent ces actes soient tenus pour responsables.
Louise Mabuidi