Le gouvernement ivoirien avait convié les partis et groupements politique de l’opposition à la table de négociation pour aplanir les divergences sur les prochaines élections présidentielles. La tension monte à près de deux semaines de l’organisation de la présidentielle en Côte d’Ivoire.
Mais, pour négocier, l’opposition ivoirienne compte sur l’implication de la communauté internationale.
Samedi 17 octobre, à la Primature, dans la salle de réunion entre le Premier ministre Hamed Bakayoko et les principaux partis ou mouvements d’opposition, PDCI, FPI-AFFI, EDS, aucun leader de l’opposition ne s’est déplacé. Seuls les représentants du RHDP, et d’autres petits partis peu significatifs, étaient présents
à une « séance de travail » sur le « cadre d’organisation du scrutin », alors que le pays connait une crise politique à l’approche de l’élection présidentielle.
D’abord prévu pour le 14 octobre, puis le 15, la reprise du dialogue entre le gouvernement et les partis politiques s’est finalement tenue ce samedi dans une salle de la Primature. Mais les principaux partis ou mouvements d’opposition, PDCI, FPI-AFFI, EDS ne se sont pas présentés.
L’opposition ne souhaite plus de dialogue avec le pouvoir pour avoir perdu confiance dans le gouvernement, et dans les institutions, jugées inféodées au pouvoir. Pascal Affi N’Guessan, président de la branche du FPI-reconnu par les autorités, se défend toutefois de tout refus de dialoguer.
«Cette réunion n’avait plus de raison d’être, il fallait que nous tous nous en remettions à la médiation internationale. Après si nous avons un début de compromis, on peut se retrouver pour finaliser, mais je ne vois pas pourquoi, alors qu’une mission arrive dimanche, convoquer les gens samedi ? Ca n’avait aucun sens, c’était sans objet» a fait savoir Pascal Affi N’Guessan.
Une mission de la Cedéo est attendue ce dimanche à Abidjan pour tenter d’aplanir les divergences entre les différentes parties.
Jacques Matand’