Au Ghana, le Congrès des syndicats (TUC) a appelé à une grève générale à partir du 27 décembre. Selon ce mouvement syndical, la grève est due à la décision du gouvernement d’introduire un programme d’échange de dettes.
Mais le gouvernement ghanéen n’a pour l’instant pas répondu à la menace de grève.
« La grève sera en vigueur jusqu’à ce que le gouvernement exempte les fonds de pension du programme prévu d’échange de dettes. Nous avons fermement décidé que, parce que le gouvernement a refusé de nous accéder à notre demande d’exemption de tous les fonds de pension du programme d’échange de la dette intérieure », a dit Yaw Baah, secrétaire général du Congrès des syndicats à la presse locale.
Le 5 décembre, la nation ouest-africaine a proposé aux investisseurs un échange de dette intérieure pour atténuer la crise des paiements.
Selon le TUC, ce programme va affecter négativement la sécurité de leur revenu de retraite. « Le programme va affecter négativement les caisses de retraite de nos membres et par conséquent leur sécurité de revenu de retraite. Déjà, la retraite est faible et on aurait pu penser que notre gouvernement ferait tout pour protéger la petite pension que nous avons. Au lieu de cela, ils introduisent un programme inspiré par le Fonds monétaire international (FMI) pour réduire davantage les revenus de retraite », a ajouté M. Baah.
Par conséquent, le Congrès des syndicats a décidé que les fonds de pension ne feront pas partie du programme d’échange de la dette intérieure.
Le Ghana est confronté à une crise économique, avec une inflation à plus de 50% et sa monnaie cedi en forte baisse, touchée par les effets néfastes de la pandémie de Covid-19 et du conflit en Ukraine.
Ali Maliki