Vendredi 1er juillet, une centaine de personnes ont exprimé leur fureur contre les dirigeants libyens en conflit, rapportent des sources sur place. Les manifestants ont pris d’assaut le bâtiment du Parlement dans la ville orientale de Tobrouk. Mais aussi ont manifesté à Tripoli, capitale libyenne (ouest).
Pour les manifestants, la faction politique a conduit à des coupures chroniques d’électricité au pays. Ils accusent le Parlement de trahison et de vol de fonds publics 8 ans après son élection.
Selon les médias locaux, ces manifestants ont incendié un côté du bâtiment du Parlement. Ils ont même bravé la colère des factions armées pour exprimer leur colère face « aux échecs qui ont rendu la vie intolérable pendant les mois d’été étouffants », précisent les mêmes sources.
Depuis mars dernier, la Libye, qui a connu une décennie d’instabilité après la chute de Mouamar Kada, deux gouvernements se disputent le pouvoir. Il s’agit du gouvernement de Tripoli reconnu par la communauté internationale et celui formé en mars et soutenu par le Parlement dans l’Est libyen. Une situation qui plonge le pays vers une nouvelle division territoriale.
Joe Kashama