«Nous sommes profondément peinés de constater que les acteurs politiques accusent une indifférence révoltante pendant que le pays est au bord de la faillite», ont dénoncé les Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) lundi 19 octobre.
Lors d’une conférence de presse, les Evêques ont appelé le peuple congolais à ne pas se laisser voler sa souveraineté.
Ils ont donc attiré l’attention du peuple le blocage du fonctionnement des institutions. «Malgré nos différents appels aux alliés de la coalition au pouvoir de cesser leurs querelles intestines et de se consacrer à travailler plutôt pour l’intérêt de la population », les Evêques constatent qu’ils ne sont pas entendus.
Les acteurs politiques n’ont qu’une seule finalité «contrôler le pouvoir ».
«L’obsession du pouvoir pour le pouvoir porte à confisques la souveraineté du Peuple congolais. Autrement, comment expliquer tant de manigances pour le contrôle de la Ceni et l’absence du consensus autour des réformes électorales qui présagent un glissement de plus? » ont demandé les Evêques.
Pour le prélat catholique, il est temps que les alliés au pouvoir arrêtent de consacrer «leurs énergies aux calculs de positionnement par rapport aux élections de 2023».
A cause de calculs politiciens, “le pays se retrouve dans une situation où la plus haute instance du pouvoir judiciaire, à savoir la Cour constitutionnelle, est mise dans l’impossibilité d’exercer sa mission. Faute de quorum, tout le système est bloqué”, déplorent les Evêques de la Cenco
Benoît Kazim