« La coalition FCC-CACH n’existait plus, comme j’aime le dire. Et elle n’a jamais existé. Face aux points de blocage dans le fonctionnement de cette coalition, le président Félix Tshisekedi a décidé d’ouvrir les consultations élargies à toutes les forces vives sociales et politiques pour avancer », indique André Claudel Lubaya, député national et vice-président du Comité de suivi des politiques publiques.
Le président Félix Tshisekedi s’est exprimé vendredi 23 octobre, dans une adresse à la nation. Il a énuméré quelques difficultés auxquelles il a été confronté et a promis, dès la semaine prochaine qui débute le lundi 26 octobre, d’ouvrir les consultations élargies.
Pour Claudel André Lubaya, après deux ans de coalition, le président Tshisekedi a tiré les conclusions de la coalition “qui a été tout sauf une réelle coalition. Cela a été deux groupes qui se battaient entre eux, au lieu de travailler ensemble. Elle a cessé d’exister le jour où elle a été mise en place. Dès le premier jour, chacun avait son agenda. On a vu que ces agendas ont divergé et conduit à plusieurs blocage. Le président lui-même a dit qu’il y a 8 points essentiels de blocage».
Le député affirme “qu’en réalité cette coalition n’a jamais existé et n’a jamais fonctionné. Maintenant, si le Président estime qu’il doit se passer de la coalition pour aller vers un large consensus, d’aller vers une large union nationale, libre à lui. La Constitution lui en donne les moyens”.
Jacques Matand’