Les premières élections de l’histoire de la Libye doivent être régulières, inclusives et crédibles. C’est ce qu’a indiqué la communauté internationale après la conférence internationale sur la Libye à Paris, capitale française, vendredi 12 novembre. Les dirigeants d’une trentaine d’Etats réunis ont pris des mesures pour la tenue effective de ces élections. Ces scrutins qui devront permettre à la Libye de tourner la page d’une décennie d’instabilité.
Selon le communiqué qui a sanctionné cette conférence, la communauté internationale menace de « sanctionner les personnes qui, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, tenteraient d’entraver, de remettre en cause ou de manipuler le processus électoral ».
« L’objectif de cette conférence est d’apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu », a indiqué un communiqué de l’Elysée, avant la tenue de cette conférence.
La Libye, pays riche en pétrole, tente de s’extirper d’une décennie d’instabilité et de division. Depuis, le pays est engagé dans le processus de pacification. Lundi 8 novembre dernier, le dépôt des candidatures pour le scrutin présidentiel et législatif s’est ouvert. La présidentielle est prévue le 7 décembre prochain.
Joe Kashama