“Félix Tshisekedi Tshilombo veille sur une gestion saine des finances publiques, à tous les niveaux, particulièrement sur la qualité de la dépense publique en ces temps de raréfaction des ressources financières de l’État” peut-on lire dans une mise au point de la présidence de la RDCongo faite samedi 22 août.
Dans cette mise au point, le service de communication de la Présidence de la République répond à une publication du magazine Jeune Afrique du 18 août dernier qui affirmait “le budget trimestriel de la présidence consommé en un mois”. Ce magazine qui a des entrées privilégiées à la Présidence congolaise ainsi qu’auprès d’autres sources affirme que «les dépenses de la présidence congolaise ont dépassé en juillet les prévisions budgétaires du troisième trimestre, suscitant l’inquiétude de l’opposition.
Le plan d’engagement des dépenses publiques établi par le ministre du Budget plafonne les prévisions des besoins de la présidence congolaise à 30 425 475 270 francs congolais, soit 16 millions de dollars pour les mois de juillet, août et septembre. Problème : fin juillet, les dépenses de la présidence s’élevaient déjà à 17,6 millions de dollars, indique le ministère de Budget sur son site internet», explique Jeune Afrique.
La présidence Congolaise “dément catégoriquement les allégations (…) de Jeune Afrique. Ce magazine a tiré des conclusions hâtives et erronées se basant sur des données partielles d’une seule étape de la procédure de la dépense publique, exposant la première institution du pays au mépris de l’opinion”.
Jeune Afrique manque de professionnalisme?
Le service de communication de la Présidence congolaise reproche à Jeune Afrique de NE s’être pas donné “la peine d’approcher les services du Président de la République, notamment le Comptable Public principal des dépenses affecté à la Présidence par le Ministère des Finances pour avoir des chiffres exacts sur ce que la Présidence a réellement consommé”.
Le service de communication accuse au passage le magazine Parisien de manque de professionnalisme. «Il est évident que si JA avait fait preuve d’un minimum de rigueur et de professionnalisme, il se serait évité cette grossière méprise qui étale une ignorance flagrante des étapes de la chaine de la dépense. Les chiffres du Plan d’engagement ne sont pas nécessairement et aveuglement repris sur le Plan de trésorerie tout comme au niveau du paiement par la Banque Centrale du Congo», indique la mise au point.
Jacques Matand’