A l’occasion de la journée nationale du génocide congolais, la RDC a rendu hommage aux dizaines de millions des morts, des violences sexuelles liées aux conflits utilisés comme arme de guerre victimes du Genocost.
Kisangani, province de la Tshopo. Vendredi 02 août. La RDC célèbre la deuxième édition du journée nationale du génocide congolais pour des gains économiques. Des morts, des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité sont à l’honneur. Sans le chef de l’État, Félix Tshisekedi, malade. Dans son discours, Judith Suminwa, première ministre congolaise explique que la célébration de cette journée est une preuve de l’amour que porte la RDC à travers ses victimes.
« Le Chef de l’État avait annoncé un jour nouveau qui se levait et un espoir qui renaissait pour nos victimes en les rassurant comme celà a été dit plus jamais elles ne seront seules. Ce cri du cœur exprimant son engagement personnel, pour cette cause est devenu aujourd’hui la devise pour toute action visant la protection et la promotion des droits des victimes. À travers l’engagement du Président de la République, le gouvernement que je dirige a pris toutes les dispositions qui s’imposent pour ce faire. Je rassure tous les congolais et congolaises que notre résistance et notre résilience viendront à bout de nos agresseurs quoi qu’il en coûte », a déclaré la Première ministre.
En fait, depuis plusieurs décennies la RDC est à l’origine des conflits sur le terrain national. Des femmes et les enfants, subissent de graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme. C’est à travers des massacres et viols à grande échelle, des exécutions sommaires et assassinats ciblés.
Depuis, une journée nationale de commémoration du GENOCOST a été instituée par la loi n°22/065 du 26 décembre 2022. C’est dans le but de rendre hommage aux victimes et aux personnes, qui leur ont rendu secours et assistance.
Cette deuxieme commémoration de Génocost s’est tenue dans un contexte de guerre, où le pays est, en proie à l’agression rwandaise à travers ses supplétifs du M23 dans la province du Nord-Kivu, dans l’Est. Plusieurs villes et territoires de ce coin de la RDC sont occupés par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda devenu théâtre des conflits des groupes armés.
« Nous commémorons cette journée pendant que nous faisons face particulièrement au Nord-Kivu à une agression de l’armée Rwandaise et de ses supplétifs terroristes du M23. Des massacres sont enregistrés et documentés sur des populations civiles sans défense notamment à Kishishe, Mungunga et dans plusieurs autres localités, qui constituent des graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme à travers les violences sexuelles utilisées délibérément comme arme de guerre.», a dénoncé Judith Suminwa.
Josaphat Mayi