La RDC s’est dotée d’un code du numérique. Désiré Cashmir Eberande, ministre du Numérique qui a présenté à la presse le contenu de cette nouvelle réglementation indique que ce texte a respecté toute la procédure de son adoption.
Présenté neuf mois avant les élections prévu en décembre selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante, M. Eberande indique que « la période électorale ouvre certainement la porte à la diabolisation».
Mais il insiste qu’il était temps de mettre le numérique au centre de l’action du gouvernement. « Il fallait penser non seulement à la digitalisation de l’administration publique mais aussi à certains services publics. Ce code régit le domaine et définit les droits et obligations des opérateurs numériques et des prestataires de services », a-t-il souligné.
Ce document de 175 pages place les écrits électroniques à la même valeur juridique que l’écrit sur papier. Avec plus de 350 articles, ce code s’applique aux acteurs du numérique, y compris les médias en ligne.
« Il prévoit des peines de prison et de lourdes amendes pour les infractions liées aux réseaux sociaux. Il prévoit également six mois de prison pour avoir diffusé ou partagé de fausses informations sur les réseaux sociaux », a-t-il dit.
Aussi, explique-t-il, le texte protège la vie privée et les données personnelles. En RDC, le vote électronique est toujours objet de contestations de l’opposition. Le vote par la machine adoptée par le pays était à l’origine de plusieurs suspicions au sein de la classe politique.
Joe Kashama