Le Réseau Respondere Advocatus, regroupant une dizaine de juristes et des responsables d’autres professions, a déposé une plainte, vendredi dernier, contre les autorités camerounaises en France. Cette plainte fait suite à des manifestations organisées par le parti d’opposition, le Mouvement pour la Naissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto.
Ce réseau affirme que, lors des sit-in du 26 janvier et du 1er juin, ainsi que la mutinerie du 22 juillet, à la prison centrale de Yaoundé, des camerounais auraient subi des traitements inhumains et des tortures pendant ces manifestations.
D’après Amédée Touko, juriste et secrétaire général de cette association, «ce régime utilise la force, l’armée, la police pour réprimer toute expression démocratique» déplore t-il.
L’association, créée en début d’année 2020, attend la décision du parquet dans les jours qui se suivent.
«Nous pensons obtenir gain de cause avec le ministre nouvellement arrivé qui a un esprit quand même très ouvert en ce qui concerne les droits de l’homme et la liberté», poursuit Maitre Amédée Touko.
Inès Kayakumba