Lundi 19 février, la mission des Nations-Unies en Libye a, dans un communiqué, demandé aux autorités à enquêter sur la mort par balle de dix personnes dans un quartier de Tripoli, la capitale.
La mission onusienne indique sur les réseaux sociaux que les autorités devraient empêcher toute action susceptible de conduire à une escalade et à de nouvelles violences. La direction de la sécurité de Tripoli a déclaré que les dix personnes ont été tuées par un groupe armé non identifié tard dans la nuit de samedi.
Cette source évoque que parmi les personnes mortes figuraient deux membres de l’Appareil de soutien à la stabilisation, l’une des forces les plus importantes et les plus importantes de Tripoli. Une information confirmée dans une publication sur Facebook, affirmant qu’ils avaient été frappés par la trahison.
Mais la direction de la sécurité de Tripoli a déclaré que le ministère public a ouvert une enquête. Tous les corps avaient été remis pour examen médico-légal.
La Libye a connu une décennie de chaos depuis la chute de Kadhafi en 2011. Le pays s’est divisé en 2014. Des factions rivales ont pris le contrôle de différentes parties du pays. Alors que les conflits majeurs ont été arrêtés depuis le cessez-le-feu de 2020, différents groupes exercent toujours le contrôle de divers services gouvernementaux et de sécurité.
Des éclairs de conflit ont éclaté à plusieurs reprises à Tripoli depuis 2020, avec de brèves explosions de conflits entre groupes rivaux, parfois liés à la lutte politique plus large du pays pour le contrôle ultime du gouvernement.
« Cet incident met en lumière les inquiétudes soulevées à plusieurs reprises par l’envoyé de l’ONU en Libye quant aux risques sérieux posés par les rivalités entre les acteurs de la sécurité qui continuent de menacer la fragile sécurité à Tripoli », a conclu la mission de l’ONU.
Josaphat Mayi