Vendredi 25 novembre, Saulos Chilima, vice-président du Malawi, a été libéré sous caution après son arrestation dans le cadre de l’enquête sur un vaste scandale de corruption autour de contrats publics impliquant d’autres hauts responsables.
Selon les médias locaux, la justice a ordonné à M. Chilima de ne pas quitter le pays sans l’autorisation du tribunal et de se présenter au Bureau anti-corruption (ACB) une fois tous les trois mois.
« Saulos Chilima a reçu un pot-de-vin de 280.000 Usd pour faciliter l’attribution des contrats avec le gouvernement à des sociétés liées à l’homme d’affaires britannico-malawite », a dit Egrita Mdala, porte-parole de l’ACB.
M. Chilima, est inculpé de trois chefs de pratique de corruption par un agent public, de deux chefs d’accusation pour avoir exercé une influence en ce qui concerne les contrats et d’un autre pour avoir omis de faire un rapport complet au Bureau de lutte contre la corruption.
Plusieurs ministres et anciens ministres ont déjà été arrêtés dans le cadre de l’affaire dans laquelle plusieurs dizaines de personnes sont soupçonnées d’être impliquées.
En 2020, Saulos Chilima, candidat à la présidentielle, s’était allié à Lazarus Chakwera pour remporter la nouvelle élection organisée à la suite de fraudes lors d’un premier scrutin en 2019.
Ali Maliki