Au Mali, le comité de pilotage du dialogue inter-Maliens a annoncé la tenue d’un atelier de validation des termes de référence le 26 février prochain. La durée du dialogue sera déterminée à l’issue de cet atelier de validation des termes de référence.
Devant un parterre de journalistes, Ousmane Issoufi Maïga, président du comité du dialogue, entend organiser un dialogue inclusif et sans tabou. D’après lui, les discussions se déroulent dans un climat de convivialité et de respect, sans insultes ni censure.
« Le dialogue se tiendra dans toutes les communes du pays afin que tous les Maliens puissent travailler ensemble pour sortir le pays de la crise actuelle », a déclaré Ousmane Issoufi Maïga, assurant qu’aucune personne ne sera exclu lors du dialogue. Même ceux qui ont pris les armes ? Oui, répond M. Maïga. Toutefois, il nuance. « Ceux-ci devront cependant répondre devant la justice pour leurs actions et se mettre à sa disposition », a-t-il précisé.
Théâtre de deux putschs, le Mali est dirigé par le colonel Assimi Goïta, qui a promis d’organiser les élections, censées ramener les civils au pouvoir. Mais, l’opposition entend faire bloc face à la junte qu’il juge autoritaire. Pour Ousmane Issoufi Maïga, il est temps de tourner la page sur ces années de souffrance et d’instabilité.
« Les Maliens sont unanimes quant à la nécessité de ce dialogue. Nous disposons de toutes les ressources nécessaires, notamment les documents issus des précédents forums, pour orienter nos échanges. Notre pays souffre, et il est impératif que ce soit les Maliens eux-mêmes qui proposent des solutions à nos défis », a-t-il dit.
Ephraïm Kafuti