Amadou Koïta, président du parti socialiste, membre de la majorité au pouvoir, estime qu’il est temps pour le Mali d’aller de l’avant. «Nous voulons vivement avoir une transition dirigée par un civil. Une transition inclusive et qui permettra au Mali d’aller à des élections transparentes et crédibles», a confié lundi 7 septembre Amadou Koïta.
«Autant nous avons condamné le coup d’état, condamné l’interruption de l’ordre constitutionnel. Autant, nous pensons que comme la situation a été validée par tout le monde, il faut que le pays puisse harmoniser ses positions avec la communauté sous régionale pour qu’on lève les sanctions prises contre le Mali. Avec ces sanctions, c’est plus le peuple, la population civile qui souffre», poursuit ce membre de la majorité présidentielle.
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Après le coup d’état, le Conseil national pour le salut public au pouvoir a organisé des consultations dans les capitales régionales et à Bamako avec certaines forces politiques du Mali. Cette semaine des consultations nationales sont prévues afin de trouver une solution à la crise malienne. «Nous estimons qu’il faut travailler à apporter des réformes, créer un climat de rassemblement autour du Mali, parce que le pays fait face à plusieurs défis», a conclu Amadou Koïta, président du parti socialiste.
Il a aussi salué le départ de l’ex-président du Mali Ibrahim Boubacar Keïta pour des soins aux Émirats arabes unis le week-end.
Alimasi Kambale