Le président de transition au Mali, Bah N’Daw a prêté serment vendredi 26 septembre à Bamako la capitale du Mali. Une double cérémonie, parce que le colonel Assimi Goïta, vice-président de la transition a aussi prêté serment.
«Je jure devant Dieu et le peuple malien, de préserver en toute fidélité le régime républicain. De respecter et de faire respecter la Constitution, la charte de la transition et la loi. De remplir mes fonctions dans l’intérêt supérieur du peuple, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national», a déclaré le président Bah N’Daw.
Il s’est aussi engagé “solennellement et sur l’honneur à mettre tout en oeuvre pour la réalisation de l’unité africaine”. D’autres grands défis attendent le nouveau pouvoir, notamment, l’organisation des élections dans une période de 18 mois, temps imparti au pouvoir de transition.
Aucun autre président de la sous-région n’a fait le déplacement pour assister à la prestation de serment du nouveau pouvoir au Mali, à part Umaro Sissoco Embalo, président de la Guinée-Bissau qui a fait le déplacement.
La Cédéao qui avait décidé des sanctions contre le Mali après le coup d’état contre le président Ibrahim Boubacar Keïta maintient la pression pour voir plus d’avancées démocratiques dans le pays.
Jacques Matand’