La junte a, dans un communiqué lu à la télévision publique, dénoncé plusieurs accords sécuritaires avec France, dont le stationnement du détachement français et le statut des militaires présents dans le cadre de la lutte contre la menace djihadiste.
« Face à l’attitude désinvolte et la réaction de la France relativement à la situation au Niger, le conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNS, militaires au pouvoir), décide de dénoncer les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cet État », a déclaré le colonel-major Amadou Abdramane, porte-parole de la junte.
Les militaires au pouvoir annoncent avoir mis fin aux fonctions d’ambassadeurs du Niger dans quatre pays, dont la France. « Il est mis fin aux fonctions des ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la République du Niger, auprès de la République française, du Nigeria, auprès de la République togolais et des États-Unis », ajoute le communiqué.
La France, qui semble être la cible privilégiée des militaires au pouvoir, et les Etats-Unis, deux alliés du président Mohamed Bazoum, renversé par le coup d’Etat, ont dénoncé le putsch survenu mercredi 26 juillet dernier.
Raymond Nsimba