Alors qu’une nouvelle date de la présidentielle se fait attendre au Sénégal, quinze candidats ont, dans un communiqué commun, accusé le président Macky Sall de « mauvaise volonté », en retardant les choses.
Ils promettent une série d’actions pour garantir qu’une nouvelle date de scrutin soit fixée rapidement. Pour eux, cette lenteur est inexplicable. Ils dénoncent le fait que « rien n’a été fait malgré les évolutions de la semaine écoulée ».
« Tout porte à croire que Macky Sall n’arrive pas à accepter que sa tentative de sabotage de l’élection présidentielle ait été contrecarrée par le Conseil constitutionnel et le peuple », ont déclaré les quinze candidats.
C’est une annonce qui intervient après le collectif de la société civile Aar Sunu Election (Protégez nos élections) maintient la pression et veut que le scrutin se tient avant le 2 avril, date à laquelle le mandat de Sall expirera officiellement. Il a appelé à un nouveau rassemblement samedi.
Du report de la présidentielle jusqu’au 15 décembre à l’annulation de cette décision par le Conseil constitutionnel, le climat reste tendu au Sénégal. La décision de cette juridiction a été saluée par l’opposition, qui avait crié à un coup d’Etat constitutionnel au lendemain de l’annonce du report.
Le président Macky Sall a promis de l’exécuter et de s’engager pour la tenue du scrutin dans les meilleurs délais. Mais quand ? C’est la question que tout le monde se pose.
La Rédaction