La Cour constitutionnelle centrafricaine invalide la candidature de l’ancien président centre-Africain, François Bozizé, jeudi 3 décembre, pour les élections du 27 décembre.
La Cour constitutionnelle, reproche à François Bozizé d’appartenir aux forces négatives, de détournement de deniers publics, de meurtre et d’assassinat. La Cour lui reproche aussi d’avoir fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui en 2014 par le parquet général de Bangui. Pendant un an, l’ancien président centrafricain de n’avoir pas résidé en Centrafrique. Une infraction selon l’article 34 du code électoral.
François Bozizé, ancien président centrafricain, avait fui Bangui devant l’avancée des rebelles en 2013.
Il était devenu président par un coup d’état le 15 mars 2003. Il a été renversé le 24 mars 2013.
La Cour constitutionnelle centrafricaine, a aussi invalidé les candidatures des membres de groupes armés, au risque «porter gravement atteinte à la sincérité du vote», estiment certains analystes.
Sur 22 candidatures restantes, en dehors de Bozize, 5 autres candidats sont invalidés, notamment Armel Ningatoloum Sayo, chef rebelle entré au gouvernement grâce à l’accord de paix du 6 février dernier, Freddy Guele Gongassoua, Jean Michel Mandaba et Bertrand Bally Kemba.
Inès Kayakumba