Alors que l’Assemblée nationale a abandonné le projet de loi, censé réserver aux seuls Congolais de père et de mère la possibilité de candidater à la présidentielle, Noël Tshiani, président de la Force du changement (FDC) et initiateur de cette proposition de loi, n’attend rien lâcher.
Pour lui, c’est une loi qui protège la souveraineté de la RDC contre « les infiltrations en réservant exclusivement les postes de souveraineté aux Congolais nés de père et de mère ». « Cette loi épargne le pays de toute sorte de colonisation. Elle assure notre l’indépendance politique, économique et territoriale », confie Noël Tshiani à Sahutiafrica.
Il affirme qu’elle prévoit aussi l’irrévocabilité de nationalité congolaise. « Elle permet aux Congolais de garder la nationalité d’origine même après avoir acquis une autre nationalité », argue-t-il.
Le mardi 24 janvier, la FDC a annoncé une manifestation le 15 mars pour exiger le débat et vote de la proposition de la loi « Tshiani ».
En RDC, cette proposition de loi divise. Les proches de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle de 2023, voit ce projet de loi comme une manœuvre pour écarter leur leader de la course. Pour Francis Kalombo, porte-parole d’Ensemble de Moïse Katumbi, cette loi ne devait pas passer parce qu’elle viole la Constitution. Le 8 juillet 2021, Noël Tshiani a déposé cette proposition de loi par le biais du député national Nsingi Pululu à l’Assemblée nationale.
Mervedie Mikanu