Depuis la démission du président malien Ibrahim Boubacar Keita dans la nuit de mardi à mercredi 18 août dernier, la junte militaire au pouvoir se recherche un président pour diriger le Mali durant la période de transition.
Pour l’instant, aucun nom n’est dévoilé pour prendre la place du président IBK. Le Comité national pour le salut du peuple qui contrôle le Mali depuis quatre jours continue ses consultations avec les confessions religieuses et l’opposition.
La délégation de la CEDEAO, qui a condamné le push au Mali consulte, les différents acteurs pour trouver une sortie de crise. Conduite par l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, la délégation de l’organisation ouest-africaine a rencontré les membres du Comité national pour le salut du peuple, la junte au pouvoir, et elle devrait aussi s’entretenir avec le président déchu et une vingtaine d’autres détenus du camp militaire de Kati, à 15 Km de Bamako.
A part le président Ibrahim Boubacar Keïta et son Premier ministre, Boubou Cissé, figure aussi quelques hautes personnalités politiques.
A Bamako la capitale, la situation reste calme et la population continue a vaquer librement à ses occupations, pour l’instant, en attendant l’issue des négociations politiques.
Inès Kayakumba/Jacques Matand’