Le gouverneur militaire a décidé dans la nuit du dimanche 27 juin au lundi 28 juin un couvre-feu de 48 heures, suites à l’explosion des bombes artisanales dans des lieux publics dans la ville de Beni, province du Nord-Kivu, dans l’est de la RD Congo.
Les écoles et les marchés qui devaient être fermés sont autorisés à ouvrir. Mais, le 30 juin, jour où la RDC célèbre ses 61 ans d’accès à l’indépendance, étant férié, les écoles vont être fermées. Pourtant, l’heure n’est pas à la sérénité à Beni face à l’insécurité.
Les populations vivent dans la peur. Difficile dans ces conditions d’envisager une quelconque célébration. Les populations craignent pour leurs vies. Les élèves craignent que leur scolarité ne soit perturbée par les différents arrêts des cours.
Une source locale nous confie craindre pour la sécurité des enfants. Elle affirme que, « les terroristes, dans leur logique de causer des dégâts et semer la terreur, peuvent s’en prendre aux enfants, si des mesures particulières ne sont pas prises pour protéger les élèves dans les écoles ».
Alimasi Kambale