Après l’élimination de l’AS Vita Club de la RDC face à Stellenbosch d’Afrique du Sud en Coupe de la Confédération africaine de la CAF, Raoul Shungu, entraîneur du club congolais, s’assume.
« On avait de l’espoir. Il y avait la possibilité de gagner ce match. Mais c’était un peu difficile avec la manière dont on a joué la première mi-temps. On ne pouvait pas changer dans une semaine et trois jours, ce que l’équipe a acquis pendant huit semaines. », a d’abord lâché l’entraîneur congolais en conférence de presse d’après-match.
Sur la pelouse du stade des Martyrs, Vita Club est passé complément à côté de son match. Pourtant, dominateurs dès l’entame de la rencontre, les Moscovites ont parfois manqué des justesses et des précisions devant le but de Stellenbosch. Poussé par son public très exigeant, Vita Club a, une nouvelle fois, déçu pour une première à domicile de la saison.
« Je savais que c’était une mission très difficile, mais pas impossible. Malheureusement, le résultat a fait qu’on a échoué et qu’on n’a pas décroché la qualification. On ne peut pas parler de limite, alors qu’on te donne une équipe à trois jours du match. Mais on te demande de faire qualifier l’équipe. Je l’avais accepté par amour, mais c’était un match difficile », a dit Raoul Shungu devant un parterre de journalistes.
À Kinshasa, Vita Club a pris l’eau en seconde période après une grossière erreur de son défenseur central. Mais après des multiples changements effectués par Raul Shungu, son équipe a pu égaliser dans les ultimes minutes. Mais ce but était insuffisant pour arracher une qualification pour la phase des groupes.
« On a abordé ce match avec un Vita Club à double facettes. D’abord une équipe qui a été préparée pendant huit semaines par le coach Abdeslam, qui a joué la première période. Et un Vita Club, qui a été préparé pendant trois jours par mois. Donc, il s’agit d’une équipe à double facettes », a expliqué Raoul Shungu.
Josaphat Mayi