Après le déchéance de Jeanine Mabunda de la présidence de l’Assemblée Nationale, Maître Georges Kapiamba, président de l’Association congolaise a salué la décision des députés. Il confié à Sahutiafrica que les député ont agi «en toute responsabilité, décidé la déchéance de Jeanine Mabunda et 4 autres membres du bureau de l’Assemblée tant réclamée par la population en vue d’ouvrir la voie de la ré qualification de la majorité parlementaire et enfin de l’action gouvernementale».
Pour le Président de l’ACAJ, en démocratie, «l’acte des députés vient rappeler la nécessité de l’application du principe de recevabilité et sanction positive ou négative. Mais, l’acte des députés a rappelé que leur mandat n’est pas impératif. A l’Etat de droit, le respect du droit à la défense dont le bureau d’âge a fait montre tout au long du processus public et transparent qui a conduit ladite déchéance a consolider l’Etat de l’Etat».
Pourtant, certaines voix se lèvent pour dénoncer l’achat des consciences de quelques députés qui ont rejoint l’Union sacrée au Parlement. «Je dispose d’aucun élément de preuve pouvant me fonder à parler d’un achat de conscience», a avancé Maître Georges Kapiamba. Pour cet avocat, avec la formation de l’Union sacrée autour du président Tshisekedi, «une charte des principes rigoureux doit être élaborée et signée par tous les membres. Parmi les principes, devra y figurer l’engagement de chaque membre au respect de la constitution et lois de la RDC, ne rechercher que la réalisation de l’intérêt général et s’engager à lutter contre la corruption et le détournement des deniers publics et à la recevabilité et bonne gouvernance. Les anciens députés FCC qui adhèrent à l’union sacrée devront maintenir l’élan de patriotisme et de rechercher du bien du peuple en restant exigeant vis-à-vis des tous les dignitaires dont ils devront contrôler la gestion administrative et financière».
«Il revient au Président Tshisekedi, aux ONG de la société civile, peuple et médias de veiller et surveiller leur comportement et dénoncer publiquement les écarts quand c’est nécessaire. Donc, rester mobilisés et vigilants », a conclu Maître Georges Kapiamba, président de l’ACAJ.
Alimasi Kambale