« Nous sommes dans la résistance. On n’était pas dans l’opposition simplement parce que monsieur Félix Tshisekedi n’a pas gagné l’élection présidentielle. On ne peut pas être dans l’opposition par rapport à lui. Pour nous, la résistance est de tout faire pour retrouver la souveraineté du peuple congolais. Cette souveraineté a été confisquée. Il faut la retrouver », a déclaré Martin Fayulu Madidi, candidat malheureux du dernier scrutin présidentiel en RDC, jeudi 11 février à Kinshasa lors d’une conférence de presse.
Martin Fayulu accuse le président congolais Félix Tshisekedi de plusieurs violations de la Constitution, notamment lors de la nomination de juges de la Cour Constitutionnelle en juillet 2020. D’après Martin Fayulu, toutes les institutions en RDC sont illégitimes. Il insiste sur les réformes à entreprendre avant les prochaines élections. Il précise que ces réformes doivent se faire de manière consensuelle entre les parties prenantes.
« On ne peut pas faire les réformes dans les institutions parce que ces institutions sont illégitimes, monocolores. Ces institutions là, c’est une affaire de monsieur Kabila et monsieur Tshisekedi. Monsieur Kabila et monsieur Tshisekedi ayant vu et compris que 2 ans presqu’à mi-mandat, ils n’ont rien fait. On va leur demander le bilan. Ils n’ont pas de bilan. Comme, on va leur demander le bilan, il faut simuler une crise. Rappelez-vous quand j’ai fait la proposition de sortie de crise, ils ont dit qu’il n’y a pas de crise. Cette crise est montée de toute pièce par deux campeur qui se disent, que si ça continue comme ça, Fayulu va revenir en fin 2023-2024 », a expliqué Martin Fayulu.
Le candidat malheureux de la présidentielle de 2018 en RDC a annoncé l’organisation de manifestations pour dénoncer la corruption dans le pays.
« Notre résistance est d’avoir les institutions fortes dans ce pays », a-t-il confié.
Trésor Mutombo