La motion de défiance contre Augustin Kibassa, ministre congolais des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC), a été rejetée à l’Assemblée nationale mercredi 13 octobre. Mais Christophe Mboso, président de cette institution, appelle le gouvernement à « tirer les enseignements utiles ». Il annonce la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour la traçabilité de fonds perçus par le Registre des appareils mobiles (RAM).
Kibassa Maliba promet de saisir le gouvernement pour décider de la suppression de cette taxe. Il rappelle que la création du RAM ainsi que sa mise en application ont été décidées lors d’une des réunions du Conseil des ministres. Ce qui ne convainc pas Claude Misare, député congolais et initiateur de la question orale avec débat sur cette taxe, qui fait polémique en RDC. « Si le ministre était sérieux et un vrai homme d’État, il allait déjà démissionner », a déclaré le député Misare.
Pour lui, « le refus de supprimer le RAM est la preuve que le peuple congolais ne peut rien espérer du ministre des PTNTIC ». « Même, M. Kibassa sollicite l’intervention de ses ancêtres pour qu’ils lui viennent en aide pour justifier la légalité de cette taxe, il ne va pas convaincre le peuple congolais », a-t-il lâché.
A la veille de cette plénière, les députés de l’Union sacrée, coalition au pouvoir, ont été convoqués à une réunion durant laquelle ce sujet a été débattu. Les députés de l’opposition qui ont quitté la plénière lorsque la motion de défiance, qui visait le ministre du PTNTIC a été rejetée.
Ali Maliki