« Pour garantir le caractère apaisé du processus électoral, les évêques demandent à qui de droit à faire preuve d’ouverture afin de rassurer toutes les parties prenantes de la transparence du processus électoral », a déclaré la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) au cours d’un point de presse organisé lundi 29 novembre. Selon les évêques, « la Ceni est politisée ». Et cela ne garantit pas la tenue des élections apaisées, alors que la désignation de membres de la nouvelle équipe de l’organe électoral est au cœur des contestations au sein de la classe politique et sociale.
« Le climat de méfiance engendré est susceptible de conduire aux élections contestées d’avance. Et par conséquent, porterait sérieusement atteint à la cohésion nationale ainsi qu’à la paix sociale », a dit l’abbé Donatien N’Shole, porte-parole de la Cenco.
Il indique que les évêques suivent de près l’évolution de ce processus électoral dans le pays. « Le bien-être du peuple congolais et la cohésion nationale dépendent de la réussite du processus électoral dont l’objectif est l’organisation des élections crédibles, inclusives, transparentes et apaisées », a-t-il ajouté.
La désignation de Denis Kadima à la tête de la centrale électorale congolaise n’a pas fait l’unanimité entre les plateformes des confessions religieuses. Deux des huit confessions religieuses (les protestants et les catholiques) sont restées sceptiques sur la désignation de Denis Kadima. Ce dernier a été soutenu par les six autres plateformes religieuses. Dans une interview accordée à un média local, Éric Senga, porte-parole de la ECC a déclaré que sa confession religieuse ne va pas collaborer avec cette nouvelle équipe de la Ceni.
Joe Kashama