L’allocution du président congolais Félix Tshisekedi, dimanche 6 décembre, a suscité des réactions dans la classe politique.
«L’AFDC-A l’accompagnera dans la réalisation des objectifs y évoqués dans une union sacrée de la nation. Bienvenue à ceux qui hésitaient encore.», peut-on lire sur le compte Twitter du parti de Modeste Bahati Lukwebo, ministre honoraire de l’économie, et ancien du FCC (Front Commun pour le Congo). Il est depuis proche du président Félix Tshisekedi.
Ensemble pour la République de Moïse Katumbi estime que «le président de la République vient d’apporter une réponse claire et précise aux attentes du peuple congolais. Je salue son courage et sa lucidité. J’appuie sa volonté de placer la population au cœur de ses préoccupations et de chercher les voies et moyens de répondre à ses besoins».
«Tout ça pour ça ? Pas de dissolution de l’Assemblée Nationale, ni fin de l’accord FCC-CACH. Et si le FCC constitue cette nouvelle majorité ? Il y aura un fourre-tout dans le nouveau gouvernement y compris le FCC. Rien de bon… circulez ! On tourne en rond», demande sur son compte Twitter Jean-Marc Kabunda, ingénieur statisticien et développeur informatique proche à Martin Fayulu.
André Claudel Lubaya, ancien gouverneur de la province de Kasaï-Occidental, salue le discours de Tshisekedi. «Chaque nation a ses moments de remise en cause et de cohésion. Les consultations en sont une des voies et leurs conclusions ouvrent au pays, une nouvelle perspective. Je salue le discours du Président et l’invite à matérialiser l’UnionSacrée, en réponse aux attentes de notre peuple».
Dans communiqué publié, lundi 7 décembre, le Front Commun pour le Congo(FCC) renseigne avoir pris acte de la rupture de la coalition, annoncée par le président Tshiskedi, dans son discours du dimanche 6 décembre sur l’état de la nation.
«Le FCC prend acte de la décision du Président de la République Felix Tshisekedi de mettre fin à la coalition et invite le CACH à se retirer du gouvernement central et des institutions provinciales», déclare le FCC.
Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, qui lisait le compte rendu de la réunion de la conférence des présidents du FCC, invite le chef de l’État à respecter la constitution en nommant un informateur.
Selon, le FCC, le fait de désigner un informateur pendant que le premier ministre est encore en fonction et que la majorité parlementaire est clairement identifiée et n’a du reste pas changer, le FCC réfute a Tshisekedi le pouvoir de constater unilatéralement l’effritement de la majorité parlementaire.
Inès Kayakumba