“Les élèves sont venus nombreux, la rentrée est effective, nous avons du mal à gérer les nombres des élèves dans des salles de classe. Depuis que le président de la République a lancé la gratuité de l’école primaire, l’effectif des élèves a augmenté. Nous sommes passés de 40 à 80 élèves par salle. Ce qui peut handicaper même la qualité de l’enseignement”, déplore Emapoba Bernis, directrice de lycée Molende primaire à Matete.
Il est un peu plus de 8h, lundi 12 octobre, jour de rentrée de lasse à Kinshasa. La Directrice de lycée Molende primaire à Matete, accueille les élèves et les nouveaux inscrits au rassemblement. A sahutiafrica.net, la sœur Bernis, confie que le gouvernement devrait construire d’autres écoles, et ajouter d’autres bâtiments dans les écoles publiques.
Dans son bureau, débordée, certains parents viennent encore inscrire leurs enfants la veille.
Foulard noué à la tête, blouse fleurie en pagne, avec son cache-nez, la soeur Emapoba Bernis, s’inquiète du nombre élevés d’élèves en ce début d’année avec la pandémie.
“ Avec la pandémie de la COVID-19, le respect des gestes barrières doit être appliqué. Il nous sera carrément impossible d’appliquer la distanciation sociale avec autant d’élèves. Le gouvernement doit travailler là dessus”, déclare-t-elle.
Avis partagé par Léopold Kabeya Makuta, directeur à l’EPA 1, Bahumbu/Matete. Selon lui, on peut recevoir beaucoup d’élèves dans les classes s’il y a assez d’espace. Dans cette école publique, après la ronde des salles Léopold Kabeya a l’air triste de retrouver une frange des élèves.
Dans toutes les deux écoles, les enseignants ainsi que les chefs d’établissement lancent un cris d’alarme au gouvernement Congolais pour améliorer les conditions de travail des enseignants.
Inès Kayakumba