…1000000 d’années après l’existence de la SOCODA, les arts au pays sont d’une qualité à vous couper le souffle, partout les musiciens, les écrivains, les peintres, les sculpteurs, les danseurs, les artistes visuels de tout bord, les slameurs, bref tous ceux qui génèrent un droit d’auteur vivent mieux au moins une fois dans leur vie, parce qu’ils doivent d’abord mourir pour jouir et se réjouir dans la mort à cause des funérailles mille étoiles que l’Etat sait leur offrir, les artistes ont une vie désordonnée, d’où il faut les enrichir quand ils meurent, là au moins, on est sûr qu’ils ne vont pas gaspiller cet argent sinon tout sera misère…
SOCODA…la société de coopérants…des coopérants des Arts…SOciété ya COp ya DezAr!
…100000 ans après les artistes se retrouvent partout dans le pays, chacun mange véritablement chaque jour qui passe à sa fin pendant que nos dirigeants politiques via surtout la SOCODA parce qu’ils ne sont pas tout seul attendent notre mort pour nous enterrer dignement, car ils savent qu’il y a une vie après la mort, alors les artistes doivent mourir recouvert d’or, par les arts, ils vont refroidir la chaleur de l’enfer à plus d’un, et toujours tant qu’ils seront vivant, congolité oblige, ce sera « article 15 » comme tout le monde…
SOCODA…la société de coopérants…des coopérants des Arts…SOciété ya COp ya DezAr!
…10000 ans après que des pingpongs judiciaires pour prendre en otage toute une structure censée être le toit devant protégé les artistes de tout type d’orage, alors que le vent de la révolution de la modernité est passé dans un silence kabilien, aujourd’hui la vie chante partout « Le peuple d’abord » et les artistes ne sont-ils pas aussi dans le peuple ? Pendant que partout l’art avance aux frais de l’Etat, les artistes sont des enfants pauvres à qui on demande de mourir misérablement pour des honneurs officiels, voilà pourquoi beaucoup d’entre nous tombent et retombent…
SOCODA…la société de coopérants…des coopérants des Arts…SOciété ya COp ya DezAr!
…des artistes meurent, d’autres vont mourir et toujours comme partout dans le pays, la SOCODA ou du moins ses gestionnaires auront l’audace d’être fiers pour le grand travail qu’ils abattent… un jour viendra… un jour viendra seulement…en attendant, j’ai vérifié il n’y a pas de SOCODA au paradis ou en enfer, vie nionso yangoyo…vive le dezar !
Christian Gombo, Ecrivain