«Nous avons reçu des informations choquantes selon lesquelles Mbowe sera poursuivi pour terrorisme, de même que les autres suspects», a dénoncé le Chedema, parti de Freeman Mbowe, opposant tanzanien, dans un tweet publié ce jeudi 22 juillet. D’après ce parti politique, Freeman Mbowe et dix autres membres sont détenus à la prison centrale de Dar es Salaam.
Pour le Chedema, «la police a perquisitionné la maison de Freeman Mbowe à Dar es Salaam». «Son ordinateur et d’autres bien qui appartiennent à sa famille ont été saisis». Mais la police rassure que l’opposant est «en sécurité» à son lieu d’arrestation et «il sera renvoyé à Mwanza».
Mercredi 21 juillet, Freeman Mbowe, leader de l’opposition, a été interpellé. Il prévoyait un rassemblement pour exiger des réformes constitutionnelles, malgré des restrictions imposées par les autorités de Mwanza en raison du Coronavirus. Ces arrestations ont été condamnées par Amnesty international.
Cette organisation indique qu’elles reflètent les pressions croissantes contre l’opposition en Tanzanie. Mais Samia Suluhu Hassan, présidente de la Tanzanie, a promis vouloir défendre la démocratie ainsi que les libertés fondamentales. Elle a succédé à John Mangufuli, décédé en mars dernier. Le président Mangufuli était accusé de dérive dictatoriale.
Trésor Mutombo