Lundi 16 janvier, la Confédération syndicale internationale (CSI) a condamné la loi qui restreint le droit de grève des travailleurs dans le secteur sanitaire.
C’est suite à la récente décision du gouvernement de promulguer une loi restreignant le droit de grève dans le secteur de santé en instaurant une peine de prison.
« Nous appelons le gouvernement zimbabwéen à amender cette législation draconienne et à remédier au déficit de travail décent », a noté la CSI dans un communiqué. L’organisation syndicale mondiale affirme que conformément aux lois internationales, chaque travailleur a le droit de faire grève.
« La CSI rappelle que les principes de l’Organisation internationale du travail concernant le droit de grève stipulent que « nul ne doit être pénalisé pour avoir mené ou tenté de mener une grève légitime et qu’aucune sanction pénale ne doit être imposée à un travailleur pour avoir participé à une grève pacifique », a ajouté le document.
Elle souligne que des lois qui imposent des sanctions contre la grève menacent la liberté d’expression et les principes de la liberté d’association.
Selon cette loi, aucune action collective, légale ou illégale, ne peut se poursuivre pendant une période ininterrompue de 72 heures ou plus au cours d’une période donnée de 14 jours. Toute action collective doit être notifiée par écrit 48 heures avant son début.
Ali Maliki