La préparation des élections sera au centre des discussions à la deuxième conférence sur la paix en Libye prévue à Berlin, capitale de l’Allemagne, pour le 23 juin. Elle sera sous l’égide des Nations unies et avec une première participation du gouvernement de transition libyen. C’est ce qu’a annoncé Heiko Maas, ministre allemand des Affaires Étrangères, ce mardi 1er juin. Il affirme que «cette conférence se veut l’expression du soutien international constant à la stabilisation de la Libye».
«L’accent sera mis sur les préparatifs en vue des élections prévues le 24 décembre et le retrait prévu selon les termes du cessez-le-feu des troupes étrangères et des mercenaires de la Libye», a déclaré Heiko Maas. «Nous voulons soutenir le gouvernement libyen pour que les élections prévues le 24 décembre puissent avoir lieu», a-t-il indiqué. D’après ce communiqué, les participants feront le point sur la transition politique dans le pays. Mais aussi sur les prochaines étapes nécessaires pour «une stabilisation durable en Libye».
Après la chute du Mouammar Kadhafi, ancien président libyen, la Libye a vécu une décennie des violents affrontements. Mais aussi de division. Ce pays du Maghreb tend vers une pacification. C’est depuis la mise en place d’un nouveau gouvernement de transition en début d’année. C’était après un dialogue inter-libyen sous l’égide des Nations unies. Entre-temps, les appels se multiplient pour exiger le retrait de militaires étrangers. Mais aussi de groupes mercenaires.
Fin mai Jan Kubis, émissaire de Nations unies pour la Libye, a déploré devant le Conseil de sécurité le blocage de réouverture de la route côtière entre Syrte et Misrata. Mais aussi du non retrait de groupes mercenaires.
Trésor Mutombo