Les Nations unies demandent « un retour rapide à l’ordre constitutionnel après le putsch au Burkina Faso ». Mais aussi appellent à la « libération immédiate du président Christian Kaboré », détenu dans un lieu secret. C’est ce qu’a affirmé Ravina Shemdasani, porte-parole du Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’Onu, au cours d’une conférence de presse ce mardi 25 janvier.
D’après Ravina Samdasani, qui affirme que l’organisation onusienne condamne le putsch, indique « qu’au regard des menaces sécuritaires et des défis humanitaires immenses auxquelles doivent faire face le Burkina Faso, il est plus important que jamais de s’assurer la loi, l’ordre constitutionnel et les obligations du pays en matière des droits de l’homme soit pleinement respectés ».
Lundi 24 janvier, l’histoire politique du Burkina Faso a connu un tournant. Après le Mali et la Guinée, les militaires conduits par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo ont évincé le président Kaboré. C’est au lendemain d’une mutinerie dans les différentes casernes à Ouagadougou, capitale burkinabè. L’Union africaine et la Cédéao et la communauté internationale condamnent ce coup de force. Mais la junte militaire a promis de proposer un calendrier de retour à l’ordre constitutionnel après consultation de forces vives du Burkina Faso.
Asaph Mawonda