Près de 100.000 doses de vaccins Sinopharm non utilisés vont être brûlés dans les prochains jours. C’est ce qu’a annoncé Gilbert Mokoki, ministre congolais de la Santé, à l’Assemblée nationale ce vendredi 16 juillet. D’après lui, cela se justifie par «la réticence de la population face à la vaccination contre le COVID-19».
«C’est une évidence que les doses puissent périmer à cause de la mauvaise conservation. Mais surtout par le fait que la population est sceptique face à la pandémie», a déclaré Bosco Mitoumbi, un frigoriste.
«La communication sur la vaccination est superficielle. Les autorités ne donnent pas assez de détail sur l’efficacité et la nécessité des vaccins proposés aux congolais », a confié Assen Bozire, analyste politique congolais.
En mai dernier, le Congo a lancé sa campagne de vaccination avec le vaccin chinois Sinopharm et le vaccin russe Sputnik V. Plus de 15.000 personnes ont été vaccinées.
Achille Tshitoko