Arrêté depuis une semaine en Ethiopie, Antoine Galindo, journaliste à Africa Intelligence, a été libéré par la police éthiopienne, a annoncé le journal français jeudi 29 février.
Alors qu’il était en mission à Addis-Abeba, capitale éthiopienne, Antoine Galindo a été soupçonné pour un complot visant à créer le chaos dans ce pays d’Afrique. Le journal français indique dans un communiqué qu’il est parti pour la France. Antoine Galindo devrait arriver dans la capitale française ce vendredi.
En Ethiopie, les militants des droits de l’homme ont critiqué à plusieurs reprises les restrictions imposées à la liberté de la presse. C’est souvent en réponse à la couverture critique des conflits et des crises sécuritaires.
Selon le Comité pour la protection des journalistes, basé à New York, au moins huit journalistes éthiopiens avaient été arrêtés depuis août. Des journalistes étrangers ont été expulsés d’Éthiopie ou se sont vu refuser l’accréditation pour travailler ces dernières années.
Les derniers à avoir été arrêtés étaient deux journalistes suédois en 2011. Ils ont été condamnés à 11 ans de prison pour avoir aidé et encouragé un groupe rebelle. Ces derniers sont entrés illégalement dans ce pays avant d’être graciés et libérés l’année suivante.
Josaphat Mayi