Alors que Luanda a annoncé le début de dialogue direct entre les autorités congolaises et les rebelles du M23-AFC, soutenus par le Rwanda, Kinshasa n’a pas encore confirmé sa participation aux pourparlers.
Selon Tina Salama, porte-parole du président Tshisekedi, la RDC a reçu l’invitation de l’Angola. « Mais la RDC persiste et signe, nous restons clairs dans notre position », a-t-elle déclaré dans les propos relayés par nos confrères d’Actualité.cd.
Kinshasa insiste sur le cadre établi par la dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur la crise sécuritaire dans l’est de la RDC. Tout comme les résolutions du sommet de Dar es Salam. Toutefois, la présidence congolaise a pris acte de cette décision, ouvrant la voie à un dialogue direct avec le M23, jusque-là brandie comme la ligne rouge à ne pas franchir.
En fait, la résolution 2773 du Conseil de sécurité exige notamment le retrait des troupes de la rébellion et celles du Rwanda des zones occupées dans l’est du pays.
Mercredi, Luanda a annoncé le début de pourparlers entre les deux parties belligérantes le mardi 18 mars prochain. Cette annonce est intervenue après une rencontre entre le président Tshisekedi et son homologue angolais, Joao Lourenço, qui assure la médiation depuis le début de cette crise.
Entre-temps, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) doit se tenir par visioconférence pour un nouveau sommet sur la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, marquée par l’escalade de violence et la percée de rebelles du M23, qui ont pris le contrôle de Goma et de Bukavu.
La Rédaction

