Au Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée, boude les négociations et n’entend pas arrêter de combattre contre les Forces paramilitaires de soutien rapide.
Jusqu’où peut-il aller ? « Nous n’irons pas à Genève. Nous combattrons pendant 100 ans », a tranché le chef de l’armée soudanaise devant un parterre de journalistes depuis Port-Soudan.
Le général al-Burhane continue de camper sur sa décision, alors qu’une délégation du FSR du général Hemedti est sur table de négociation à Genève. L’absence de l’armée risque de conduire les pourparlers à leur échec. Depuis le début de ce conflit, les négociations pour un cessez-le-feu continuent de battre de l’aile.
Lancées par Washington, ces discussions visent d’élargir l’accès humanitaire et d’établir un cessez-le-feu. Mais elles ont pris fin vendredi sans accord de cessez-le-feu. Même si l’engagement a été pris par les belligérants de garantir un accès sûr et sans entrave aux humanitaires sur deux routes clefs.
Si le camp d’al-Burhan conteste le format des pourparlers, Tom Perriollo, envoyé spécial américain pour le Soudan, affirme que les médiateurs ont été en contact régulier avec l’armée par téléphone.
Entre-temps, les armes continuent de résonner au Soudan, où l’armée et le FSR sont plongées dans un conflit sanglant et meurtrier qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts. Selon les Nations unies, plus de dix millions de personnes sont déplacées.
La Rédaction